
an→L,λ∈R⟹λan→λL.
an→L1,bn→L2⟹an+bn→L1+L2.
an→L1,bn→L2⟹anbn→L1L2.
an→L1,bn→L2=0⟹bnan→L2L1.
an→L1,bn→L2 et an⩽bn ∀n⟹L1⩽L2.
an→L⟹∣an∣→∣L∣.
an→0⟺∣an∣→0.
Preuve de 3): Soit ε>0 donné. Il faut montrer qu’il existe N tel que ∣anbn−L1L2∣⩽ε ∀n⩾N. Puisque (bn) est une suite convergente, elle est bornée et il existe donc C tel que ∣bn∣⩽C ∀n (par le théorème précédent).
Comme an→L1, ∃N1 tel que ∣an−L1∣⩽2Cε ∀n⩾N1.
Comme bn→L2, ∃N2 tel que ∣bn−L2∣⩽2∣L1∣ε ∀n⩾N2.
En prenant N:=max{N1,N2}, on a ∀n⩾N:
∣anbn−L1L2∣=∣anbn−L1bn+L1bn−L1L2∣=∣bn(an−L1)+L1(bn−L2)∣⩽∣bn(an−L1)∣+∣L1(bn−L2)∣=∣bn∣⋅∣an−L1∣+∣L1∣⋅∣bn−L2∣⩽C2Cε+∣L1∣2∣L1∣ε⩽ε.Preuve de 5): Par l’absurde: supposons que L1>L2. Soit ε:=3L1−L2 et prenons N1 tel que an est dans l’ε-voisinage de L1 ∀n⩾N1, et N2 tel que bn est dans l’ε-voisinage de L2 ∀n⩾N2. En particulier, ∀n⩾max{N1,N2}, on a an>bn, ce qui est absurde.
Une autre façon d’obtenir le même résultat est de remarquer que an=n2+12n2−1=n2(1+n21)n2(2−n21)=1+n212−n21. Or on peut montrer que n21→0. En effet, pour ε>0, on a n21⩽ε⟺n⩾ε1. En prenant N tel que N⩾ε1, on a donc n21⩽ε∀n⩾N.
Donc maintenant, à l’aide des propriétés de la limite listées ci-dessus, n→∞liman=n→∞lim1+n212−n21=1+limn→∞n212−limn→∞n21=1+02−0=2.
an⩽xn⩽bn ∀n suffisamment grand, et
limn→∞an=limn→∞bn=L,
∃N1 tel que ∣an−L∣⩽ε ∀n⩾N1,
∃N2 tel que ∣bn−L∣⩽ε ∀n⩾N2, et
∃N3 tel que an⩽xn⩽bn ∀n⩾N3.
On va trouver an,bn→0 telles que an⩽xn⩽bn. Puisque xn⩾0∀n, on peut prendre an=0. Pour trouver une suite (bn), on remarque que xn=n(n−1)(n−2)⋯3⋅2⋅1(n−1)(n−1)=n(n−2)⋯3⋅2⋅1n−1=(nn−1)(n−21)(n−31)⋯21⩽n−21. On peut donc prendre bn=n−21, et on a bn→0. Le théorème des deux gendarmes implique que xn→0.
On peut aussi utiliser ce théorème pour montrer la propriété des limites suivante.
Le résultat suivant est souvent résumé en disant que toute suite monotone et bornée converge.
Une suite croissante et majorée converge.
Une suite décroissante et minorée converge.
an=n+1n est croissante car
an+1−an=n+2n+1−n+1n=(n+1)(n+2)(n+1)2−n(n+2)=(n+1)(n+2)1⩾0.De plus, an=n+1n⩽n+1n+1=1 ∀n, et donc (an) est majorée. Par le théorème ci-dessus, (an) est convergente.
an=n est croissante mais pas majorée. Cette suite diverge, limn→∞an=+∞.
an=(−1)n est bornée mais pas monotone. Elle n’a pas de limite.
an=n(−1)n est bornée, pas monotone, et converge: an→0.
Le dernier exemple montre qu’être monotone et borné n’est pas une condition nécessaire pour la convergence.
Polycopié rédigé par Sacha Friedli, Anastasia Khukhro, Ghid Maatouk. Sauf indication contraire, le contenu de ce document est soumis à une licence Creative Commons internationale, Attribution - Utilisation non commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0)
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