
Une suite réelle peut être vue comme une liste infinie de nombres réels, écrit dans un certain ordre:
a1,a2,a3,a4,…Ici, a1 est le premier terme, a2 le deuxième terme, etc. On peut parler du terme général, an. Le nombre naturel n est appelé l’indice (ou le rang) de an. Voici une définition plus précise.
an=n: 1,2,3,4,5,…
an=n1: 1,21,31,41,51,…
an=42: 42,42,42,42,42,…
an=(−1)n: −1,1,−1,1,−1,1,…
an=n-ième chiffre du développement décimal de π (π=3.14159…) : 1,4,1,5,9,2,…
Il y a plusieurs façons de définir des suites:
par une formule explicite de an en fonction de n, par exemple an=n2;
de manière descriptive, ou implicite, par exemple an=n-ième chiffre du développement décimal de π;
par une relation de récurrence, où an est exprimé en fonction des termes précédents, en précisant quelques premiers termes, par exemple an+1=2an−1,a1=1.
Parfois, c’est utile de représenter les suites graphiquement. On peut représenter une suite (an) sur la droite réelle R:

On peut aussi tracer le graphe de la fonction a:N∗→R, a(n)=an dans le plan:

Les points dessinés sont de la forme (n,an).
Polycopié rédigé par Sacha Friedli, Anastasia Khukhro, Ghid Maatouk. Sauf indication contraire, le contenu de ce document est soumis à une licence Creative Commons internationale, Attribution - Utilisation non commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0)
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